Une rencontre d’urgence s’est tenue entre le khalife général des mourides et une délégation des Baye Fall. Ceci est dans un but d’harmonisation de la mission confiée aux disciples de Mame Cheikh Ibra Fall. En effet, des manifestations ont été notées ces derniers temps dans la cité religieuse entre les Baye Fall qui ont la charge de faire respecter les interdits de Touba et les populations.
C’est à la suite de ces événements que Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a pris la décision d’appliquer les interdits de Serigne Abdou Lahat Mbacké mais aussi de les amender. Désormais la politique et le football sont bannis dans la cité religieuse. Les forces de défense et de sécurité invitées par le Khalife à mieux assister les Baye Fall dans leurs tâches.
La mer avance inexorablement, grignotant les terres, engloutissant des maisons, bouleversant la vie de milliers de familles. Dans plusieurs localités côtières du Sénégal, des écoles ferment, des cimetières disparaissent sous les vagues, et l’angoisse gagne les communautés riveraines.
Face à cette urgence environnementale, Medza Ndoye, artiste, écologiste, entrepreneur social et culturel, président de l’association CRAC, lance un appel solennel : organiser sans délai les Assises du Littoral. « Il ne s’agit plus de constater, mais d’agir », martèle-t-il.
Ces assises réuniraient l’État, les collectivités territoriales, les communautés locales, la société civile, les scientifiques, les bailleurs de fonds et le secteur privé, pour co-construire des solutions durables contre l’érosion côtière.
Les enjeux sont multiples : planification, financement, législation, gestion du foncier, reboisement, renforcement des défenses naturelles, résilience communautaire… Autant de chantiers immenses et urgents pour freiner la progression de la mer et préserver les zones habitées.
« Ce combat ne peut être gagné sans une vision nationale claire et partagée. Le littoral est notre bien commun. Protégeons-le. Sauvons nos côtes », plaide Medza Ndoye, convaincu que le temps presse.