Les patriotes de Touba exigent la libération de Diop Taïf

Diop Taïf
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« Diop Taïf, du nom de ce leader politique de Pastef habitant la cité religieuse de Taïf, a été arrêté pour avoir pris des images devant Rebeuss ». C’est du moins la version de ses camarades patriotes de Touba. Clairement en colère, les militants d’Ousmane Sonko accusent le régime en place d’avoir fait torturer leur camarade pour lui arracher des vers du nez avant de le jeter en prison.
« Il ne faisait que lire la liste des 20 personnes emprisonnées à Rebeuss dans un lieu où la presse prend généralement ses interviews. Aucun juge ne l’a entendu. Son dossier n’a pas de Pv. Par conséquent, il y a vice de procédure », dira sa sœur présente à la conférence de presse.
Les patriotes de signaler que le Sénégal est en train de virer vers la dictature, rapporte Dakaractu. « Nous considérons Diop Taïf comme un prisonnier politique. Il n’a enfreint aucune loi de ce pays. Depuis quand faire un live est devenu un crime dans ce pays ? Nous rappelons à ses bourreaux que Diop ne souffre médicalement de rien. »
Les pastéfiens attaqueront en passant l’autorité administrative de Taïf et promettent de revenir avec des moyens de contestation moins conventionnels si leur camarade n’est pas libéré.
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Commune de Gandon : Les militants de Pastef dénoncent leur marginalisation

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Les militants de Pastef dans la commune de Gandon ont exprimé, ce week-end, un profond malaise face à ce qu’ils perçoivent comme une mise à l’écart progressive depuis l’accession de leur parti au pouvoir. Lors d’un point de presse tenu dans le cadre du bilan des 15 premiers mois de gouvernance, ils ont tenu à alerter sur la situation.

Par la voix de leur porte-parole, Alioune Diouma Diarra, ces « patriotes de la première heure » ont déploré un changement d’attitude chez certains responsables nommés à des postes clés. « Une fois promus à des postes de responsabilité, certains camarades changent de comportement. Ils adoptent une posture de courtisans, installent un culte de la personnalité et érigent des bases politiques personnelles, au détriment des idéaux collectifs du parti », a fustigé M. Diarra dont les propos sont repris par Seneweb.

Les militants dénoncent également une confusion croissante entre les affaires du parti et celles de l’État. Ils regrettent un pilotage vertical des politiques publiques, sans concertation avec les structures locales. « Il faut une claire distinction entre l’État et Pastef. Les politiques publiques doivent être portées par la base, comme nous l’avons toujours défendu. Malheureusement, la méthode actuelle est imposée d’en haut », a-t-il poursuivi.

Autre sujet de frustration : l’absence d’implication des militants dans la gestion des projets structurants de la commune. Ils citent notamment l’usine à gaz, les logements sociaux de la SNHLM ou encore le programme des 100 000 logements. Ces projets, affirment-ils, sont discutés principalement avec les autorités locales issues de l’opposition, notamment le maire affilié à l’APR, sans aucune concertation avec les responsables locaux de Pastef.

« L’opposition, et particulièrement le maire, en tire un bénéfice politique, alors que nous avons été en première ligne dans les combats menés pour le changement. Aujourd’hui, on nous prive d’informations essentielles pour défendre les actions de l’État », a déploré le porte-parole.

Se considérant comme de véritables « actionnaires du projet Pastef », les militants de Gandon appellent à une réévaluation des rapports entre les instances dirigeantes et la base. Ils réclament respect, reconnaissance et considération. En guise d’avertissement, ils lancent : « Nous donnons rendez-vous prochainement pour discuter des actions concrètes à mener pour la conservation du pouvoir ».

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