Cheikh Mbacké Sène salue la réponse de Sonko à Macron

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Le recadrage du Premier ministre Ousmane SONKO au Président Emmanuel Macron est plus que opportun. Sur l’essentiel des questions diplomatiques et de dignité, il est de notre devoir – en tant que Sénégalais – de nous ranger derrière nos gouvernants, d’être dans la même longueur d’onde et de n’être qu’une seule voix pour porter cette rupture dans les relations et considérations déséquilibrées. D’autant plus qu’il ne faudrait plus continuer à se considérer comme des « sous-hommes » des « sous-nations ». C’est dans ce sens-là que le recadrage du Premier ministre Ousmane Sonko est opportun et marque, en tout cas pour le Sénégal, un changement majeur dans les considérations mutuelles entre Paris et Dakar. Toutefois, exiger le respect n’est pas synonyme de rejet ou de rupture définitive, mais d’une remise en question des rapports et la démarche qui devraient en découler désormais. :L’Afrique s’est réveillée et est sur une bonne posture sur l’échiquier mondial. Donc autant la traiter avec l’ égard dû à son vrai statut de continent incontournable.
Cheikh Mbacké SENE 
Expert en Intelligence economique, veilles et Communication sensible
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RI de l’Assemblée : La réaction de Pastef après les réserves du Conseil constitutionnel

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Dans une note explicative reprise par Le Quotidien, le groupe parlementaire Pastef/Les Patriotes a tenu à relativiser la portée des rejets formulés par le Conseil constitutionnel concernant le nouveau Règlement intérieur (RI) de l’Assemblée nationale. Selon le document, sur un total de 136 dispositions, seules quatre ont été déclarées non conformes à la Constitution : un article dans son entièreté et trois alinéas spécifiques.

Les dispositions invalidées concernent l’article 56, alinéa 2, qui prévoyait la possibilité pour le président de l’Assemblée nationale de faire appel aux forces de l’ordre en cas de non-comparution d’une personne devant une commission d’enquête parlementaire. L’article 60, alinéa 6, relatif à la radiation automatique d’un député condamné pénalement avec déchéance de ses droits civiques, a également été jugé inconstitutionnel. Il en est de même pour l’article 111, alinéa 6, qui portait sur l’interdiction de retrait d’une motion de censure dans certaines conditions. Enfin, l’article 134 a été censuré en raison de l’omission d’une condition essentielle liée au renouvellement des membres de la Haute Cour de justice.

Toutefois, le groupe parlementaire souligne que les 132 autres dispositions du texte ont été validées, certaines avec des réserves d’interprétation. Il s’agit d’une technique juridique utilisée par le Conseil constitutionnel pour garantir la conformité d’un texte en en précisant le sens sans pour autant le censurer.

Pastef estime que le Règlement intérieur peut être promulgué par le président de la République dans sa quasi-totalité, les seules modifications à opérer concernant les trois alinéas invalidés, qui doivent être retirés. Les articles auxquels ils appartiennent peuvent, quant à eux, être maintenus, puisqu’ils restent conformes à la Constitution.

 

 

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